mauvais karma
Le vaudou mal intentionné qui me prend pour un cobaye est prié de stopper immédiatement ses activités.
Parce que quand c'est trop, c'est trop, mémé, elle pète le nuage et explose en direct live que ce n'est pas beau à voir.
Non seulement je me tape cet asthme de mierda qui me bouffe la vie (et les relations sociales) qui m'empêche de vivre normalement (je marche 200 mètres, pof, je suis essouflée, hop, obligée de prendre mon inhalateur de secours etc etc), et qu'en plus je prends de la cortisone qui me bousille le système immunitaire et me file de palpitations cardiaques avec un pouls à plus de 120 au repos, voilà que j'ai été obligée de retourner à l'hosto aujourd'hui.
Pour une des expériences les plus désagréables qu'une femme ait à vivre.
J'aimerais qu'il en soit autrement, mais c'est la vie, et en ce moment, la vie est une grosse pute, je tiens à la dire. Elle me refile un corps que je ne reconnais pas, que je ne contrôle pas, j'ai l'impression que plein de trucs m'échappent et ça me rend dingue.
Je déteste être dépendante, ne rien pouvoir faire, déjà de une. Mais en plus, que les choses s'enchaînent d'une telle manière qu'on a cette impression de trop-plein, j'ai envie de dire stop. Vite.
Je vais prochainement vivre une fausse couche. Je le sais. Un taux qui n'évolu pas et rien de visible à l'échographie. Pour l'instant, rien de spécial à signaler, mais je sais que ça va arriver.
Hum, je sens que cette semaine va être à rayer du calendrier.
J'ai envie d'hiberner, là tout de suite.