deux pour un
C'est ce que je pense à chaque fois que je vois sortir, en cuissards pas spécialement sexy, l'homme que j'ai épousé un jour pluvieux d'octobre.
Du souffle pour deux: la dernière fois qu'il a essayé mon débitmètre de pointe, il a fait en une fois ce que je peine à réaliser en deux voire trois. Mais non voyons ça ne fout pas le bourdon.
Bzz.
(J'ai des super bonnes vannes toutes péraves en stock, qui n'en veut?)
Tous les dimanche matin, il se lève vers 6h, et hop, il part avec sa lampe frontale crapahuter dans la forêt pendant minimum trois heures. Il revient couvert de boue et puant le chacal, mais il est tout fier de lui et note assidûment sur son calepin le nombre de kilomètres accomplies, sa fréquence cardiaque maximum (et d'autres trucs aussi, mais je n'ose pas trop demander quoi).
Là ce week-end il est là:
Ah ça a l'air sympa hein (surtout le buffet campagnard).
57km avec des dénivelés à se pâmer rien que d'y penser. Cela vous paraît être un truc de tarés de fous furieux qui aiment tellement la nature qu'ils n'ont même pas le temps de mater le paysage tellement ils sont concentrés sur leur résistance personnelle à l'effort?
C'est normal.
Et encore, c'est juste un "truc" pour commencer. Là c'est du fun entre potes, voyez vous.
Son but ultime, c'est cette course. On n'a plus qu'à s'acheter un dromadaire.