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what does not kill you makes you more strong

21 mai 2012

Do you trust what I trust?

Le précédent message ne date pas du 10 avril, sinon j'aurais été devin. Moi qui justement cherchais un moyen de gagner plein de sous rapidement sans efforts, j'aurais toujours pu me lancer. Bien que je ne fasse pas preuve d'une douance ultime pour tout ce qui est perception du monde extérieur. En valent pour preuves le nombre de fois où je me suis plantée sur les gens.

Le concept de méfiance ne m'a pas été donné à la naissance, et je crois qu'il va me falloir beaucoup de travail pour que je réussisse à le dominer. Par contre, celui de naïveté m'a été offert gratuitement par la maison, ce qui fait qu'en de nombreuses circonstances, j'ai eu ce qu'on dit populairement "l'air con". J'ai en effet la fâcheuse propension à croire ce qu'on me dit, je devrais le savoir et que ça m'amène à vérifier l'info. Ben non. Plante toi bien, gourdasse, et apprends à utiliser ton cerveau, ça te sera utile plus tard.

Hum.

Alors décider de ne plus faire confiance à personne, sur le principe? Avoir été trompé, manipulé, ça doit suffire pour éviter de retomber dans ce pernicieux travers (tu me dis un truc je te crois par principe mais si tu me racontes un crack je ne vais pas le savoir puisque je te fais confiance a priori)? Je me pose sérieusement ces questions. Dans un sens, on se protège. Dans l'autre, on se dit que c'est malheureux d'être si coincé qu'on en arrive plus à faire confiance. La confiance, ça doit se mériter, se gagner? Ou alors ça dépend de la personne qui se trouve là, juste en face. Peut-être que ça implique de bien la connaître. Mais c'est quoi, connaître quelqu'un? N'est ce pas le propre de l'être humain de disposer de son libre arbitre, de faire des choix, et d'en payer les conséquences quelles qu'elles soient?

Je n'ai pas ces réponses. Du coup, je vais de ce pas entretenir ma naïveté et ma nunucheries légendaires. Généreusement.

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10 avril 2012

de l'eau qui coule sous les ponts, tout ça...

Depuis juin 2011, je n'ai pas écrit ici. Pourquoi? Je n'en sais fuckly rien les amis. Enfin, je dis les amis, mais je sais bien qu'il ne reste qu'un demi lecteur sur ce blog qui serait éventuellement intéressé par ce que je suis susceptible de raconter de passionnant.

Tellement d'eau a coulé que je ne peux pas tout résumer, ça reléverai de la torture chinoise et ça serait très méchant.

Néanmoins, je tiens à signaler qu'enfin, c'est presque merveilleux, le plus petit séprident du monde, alias mister Krakozy himself, ainsi que toute sa troupe de troubadours machiavéliques se sont tous cassés du pouvoir en France. Vraiment, ça faisait longtemps qu'on attendait et on a juste envie de dire "pas trop tôt".

Bon j'habite toujours un village de droite, ce qui ne change pas de l'usuel, quand j'habitais une ville de droite. Ici les gens sont un peu zarbis. Quand tu te balades dans l'unique rue passante du bled, tu te rends compte qu'il y a deux catégories bien distinctes de personnes: 1/ ceux qui ont toujours vécu là et qui te regardent comme si tu descendais du diable 2/ ceux qui font genre ils ont toujours vécu là et se permettent de te regarder cheulou et de se renseigner sur toi, sur combien tu paies de loyer ou de ce que tu fais dans la vie.

Après ça, on ne se sent pas du tout observé. Non non pas du tout.

Ne parlons pas des voisins, qui eux sont un peu étranges aussi, surtout la mémé aux chats qui prend le débarras de la résidence pour une litière géante et le parking pour un arbre à chats.

Bref, je reviens sur ce blog, ce blog ressuscite comme l'avait jadis fait un mi-homme aux cheveux longs qui pourtant n'était pas si hippie que ça.

Tout le monde est content, surtout moi, puisque je suis désormais la seule à me lire. Yiha.

 

10 juin 2011

parfois deux valent mieux qu'un

Bon je trouve mon blog très moche, mais je n'ai absolument pas le temps de faire les modifications qui s'avèrent pourtant nécessaires. Je crois que ça attendra encore un peu.

C'est un peu la course de fin d'année, et chaque année justement, on court de plus en plus vite, je ne sais pas pourquoi le temps parait plus court quand on vieillit. Je n'ose imaginer ma perception du temps dans quinze ou vingt ans! Du coup, je comprends les mamies et papys qui font tout au ralenti, c'est en effet très reposant.

Je réfléchis (quand il m'en est donnée la possibilité) à mon avenir professionnel, et plus j'avance, plus je me dis qu'il me sera difficile de me projeter dans mon métier comme je l'ai fait auparavant. Etre instit, c'est bien mais j'ai besoin d'un fil un peu original à broder autour, d'une façon de voir les choses différemment et autrement. Je ne me satisfais plus du basique, j'ai envie d'aller plus loin, sans forcément voir plus haut hein, il y a plein de manières d'exercer ce métier qui respectent plus ce que je pense au fond de ma personne.

C'est certes un peu égoïste dans le fond, mais je n'arrive pas à me visualiser devant une classe de 30 gamins, dont certains en grande difficulté qu'on ne peut pas aider correctement. Cela ne correspond pas à mon idéal ni à ma perception de l'éducation. Certes, on s'en branle un peu de l'idéal au ministère, genre l'éducation ne génère pas de profits. Pourtant, on ne peut pas dire que notre pays se situe en haut de l'échelle niveau compétences scolaires, ça fait grave flipper sur les sentiments de nos écoliers! Quand je vois ce que nos enfants supportent à l'école, les premières victimes du manque de temps, de moyens humains, de considération, ce sont eux, nos petits, notre futur! Voyez comme on les rabaisse, voyez comme on ne les respecte pas comme ils devraient l'être!

Bon, c'est un fait, il faudrait aussi éduquer les parents. Les plus prompts à juger, et puis à comparer.

Quand je vois comment certains parlent à leur progéniture, il y a du boulot! D'abord sur le vocabulaire: " Et Kévin, comment tu te la pètes! Bon tu viens ici ou tu t'en ramasses une!" Quelle attitude avoir quand on assiste à ce genre de scène (je reconnais qu'un gamin capricieux peut être relou à mort, mais de là à lui filer une torgnole pour "qu'il comprenne", c'est autre chose. Cette solution n'est pas rare, il ne faut pas croire, mais à chaque fois ça me surprend et m'afflige. Je ne me prétends pas maitre es-éducation, titulaire d'un doctorat en supernanny, mais je compte sur les doigts d'une seule main les fois où j'ai levé la main sur un cuissot ou un fessier (le propriétaire de ces parties corporelles ayant été au comble de la péniblitude).

Alors je prône pour l'éducation sans violence, même verbale. Je ne prétends pas à la perfection en matière d'éducation, je ne veux donner de leçon à personne, mais je trouve intéressant de réfléchir sur le pourquoi, le comment, sur le fait d'aider ses enfants à grandir dans une ambiance positive, remplie d'écoute.

Des petits liens:

site de l'association ni claques ni fessées

Grandir Autrement: magazine des parents nature, qui donne des pistes

ressources pour l'éducation non violente : (bon c'est pour la région midi pyrénées mais plein de documentation)

pédagogie Montessori en France: explications, méthodes, objectifs etc...

10 juin 2011

projets

 

Parce que je crois à des projets comme ceux-ci, proches de l'humain, respectueux de l'enfant, de l'enfance.

Parce que j'aimerais avoir eu l'idée moi-même.

Parce que parfois, un petit rien, à côté de plein d'autres petits riens, ça fait un tout.

Parce que j'ai envie de pouvoir profiter d'un lieu tel que celui-ci.

 

et aussi:

 

 

 

Parce qu'elle est formidable.

Parce que son projet est formidable.

Parce que j'adore ce genre de boutique!

 

bisous

portez vous bien!

23 mai 2011

ras le cul de chez ras le pompon!

Voilà ça fait maintenant quasiment deux mois (sans arrêt) que mon bébé souffre d'otites. Pas d'otites silencieuses qui font douter les parents d'une bonne audition de leur enfant (il n'écoute rien mais c'est pas vrai c'est quoi ce gosse?). Bien au contraire, les siennes sont très douloureuses et lui gâchent la vie.

Une semaine sous antibios. Fin du traitement. Deux jours plus tard, otite bilatérale.

Soupir.

Je n'en peux plus de voir mon bébé souffrir comme ça, c'est physiquement et émotionnellement insupportable pour moi. Il dort mal, mange mal, pleure beaucoup, demande les bras en permanence alors qu'il arrive à un âge où le petit d'homme aime explorer le monde qui l'entoure. Il n'y a que mon sein qui l'apaise, mes bras en second lieu et il ne supporte pas qu'on lui touche la tête.

Depuis les débuts de la diversification alimentaire, je me pose des questions sur une éventuelle allergie alimentaire. Oh les allergies, je les connais avec ma Yayou, qui est pollyallergique (noisette, certains fruits crus, intolérance au blanc d'oeuf qu'elle refuse de manger). Comme une grougnasse que je suis au fond de moi, j'ai pensé: "oh la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, not possibeul". Tu parles Mamie, elle va se gêner la foudre tiens, et en matière d'allergies, elle n'en a rien à cirer de l'endroit où elle peut bien tomber. Je n'ai pas cherché à enquêter donc, et bêtement, je me suis laissée avoir par des bronchites, des rhumes interminables et pour la cerise sur le gâteau, les otites.

Une otite, c'est très douloureux. On se taperait la tête contre les murs pour faire taire la douleur. On s'enfoncerait un pieu dans l'oreille pour s'auto-infliger une paracentèse et qu'enfin tout cela cesse. J'ai moi-même souffert d'otites, y compris à l'âge adulte, et le médecin avait fini par me filer des somnifères!

Voilà donc la douleur à laquelle est confronté chaque jour mon petit garçon d'un an. Y penser me met les larmes aux yeux, d'impuissance à stopper tout ça, de détresse de le voir souffrir. Son papa me dit que je suis son refuge, que seule ma présence le calme et l'apaise, parce que ce qui le torture de l'intérieur est trop puissant pour une si petite âme.

31 mars, otite.

7 avril, otite.

15 avril, otite.

21 avril, otite.

4 mai, otite.

10 mai, otite.

17 mai, otite purulente à droite, bombante à gauche. Le tympan est perforé. J'en aurais déversé toutes mes larmes jusqu'à la fin de mes jours!

Il est allergique à un des antibiotiques efficaces en cas d'otite, l'orelox. Ne lui reste plus que la pénicilline. Là ça fait trois fois qu'il prend de l'augmentin depuis fin mars.

Il a été opéré le 19 mai, on lui a posé des diabolos. Après une lueur d'espoir (on entrevoit le petit être qui ne souffre enfin plus!), je n'ai pas l'impression que le problème ai été résolu. Il continue de pleurnicher, se touche les oreilles en permanence comme avant.

Que faire?? Je refuse ce constat de "pas de chance" et je veux comprendre. Je sais bien que chaque être humain a son talon d'Achille, mais je voudrais tant trouver la cause de ces infections à répétition qui n'en finissent pas.

J'ai lu, entendu, que les otites à répétition pouvaient être causées par une allergie aux protéines de lait de vache (APLV) et j'ai donc arrêté complétement d'en consommer, vu que je l'allaite. Lui-même a toujours refusé d'en manger, même sous forme de yaourt. Il faut trois semaines pour commencer à voir les effets du régime. Cela ne me manque pas trop, je  compense par des laits végétaux que je fabrique, par des céréales et des légumineuses.

Il a eu des séances d'ostéopathie qui se sont révélées utiles mais pas spécialement efficaces.

On a rendez vous dans dix jours chez un médecin homéopathe réputé.

On va aussi consulter un magnétiseur dans un mois.

Un allergo? Une cure thermale?

Nous sommes prêts à tout pour aider notre bébé à enfin vivre sa vie de bébé! Sans souffrance, enfin, pouvoir le regarder grandir et s'épanouir.

Qui a fait du vaudou sur mon gosse? C'est méchant! Arrêtez tout de suite ou je vous envoie un séprident ou deux (avec toute sa descendance née et à naître)(ça devrait suffisamment faire peur, ça, non?)

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12 mai 2011

mère à plumes

J'adore materner.

Je me sens tellement moi-même quand je câline mes petits. Tous les jours, j'apprends à les connaître un peu plus et cela m'enrichit. Bon bien sûr comme tous les gamins, ils peuvent être relous, mais je connais des adultes qui le sont bien plus.

J'aime sentir la présence de mon bébé près de moi. Je me sens tellement en décalage parfois avec ce que je peux voir ou entendre, une petite voix qui me dit que je ne peux pas m'éloigner de trop, ça viendra en son temps, j'apprécie profondément ces moments. 

J'aime me sentir en phase avec ce que je ressens.

J'aime cette superbe expérience humaine.

J'aime voir mes enfants grandir, devenir eux-mêmes, sans s'éloigner, juste s'affirmer.

 

Bon j'arrête mon mélo, ça va devenir aussi bien qu'une chanson de Christophe Maé ici.

Je reviens plus tard avec un post intéressant, je dois trouver un sujet mais la fatigue me rend très sucrée.

19 avril 2011

nan mais elle est passée où?

Bon ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit que c'est possible d'envisager une recrudescence de fautes d'orthographe en tous genres. Heureusement que j'ignore tout du style SMS car sinon, ça aurait été l'expérience de l'ultime.

J'aurais bien posté une photo gore pour attirer le passant, mais j'ai perdu toutes mes photos récemment dans un crash de disque dur et vu que j'ai déjà trouvé le courage de bloguer un truc, alors trouver un autre courage pour faire des fouilles et remettre la main sur mon disque dur portable, faut pas rêver non plus. Attendez, la sportive 2011, je ne crois pas que ça soit moi hein!! Ni les années d'avant, je le crains.

Il faudrait que je mette à jour ce blog avec des liens sympas vers des blogs sympas, quand je retrouverai deux minutes je le ferai, promis.

Pour l'instant, je suis déjà double tâche à me concentrer pour écrire un truc sans intérêt sur mon blog et de l'autre oeil que j'ai derrière la tête, surveiller mon machin qui pulvérise tout objet se situant sur la table basse. Alors, laisser jouer avec la télécommande, pour ou contre?

Pour: le temps qu'il appuie sur tous les boutons, tu as le temps de faire des trucs intéressants et culturels (alors qu'en temps habituel, c'est plutôt la condamnation à Marcel Rufo en redif, ça c'est craignos).

Contre: s'il pète la télécommande, comme seul un bébé peut le faire, tu devras te justifier ad vitam eternam face à son père qui luttera pour regarder thalassa ou esprits criminels, ou les reportages flippants de w9 (j'ai tué mon meilleur ami à coups de hache mais j'avais une excuse et de toute façon vous ne pouvez rien prouver).

Vu que je m'en fous de la tévé comme de l'an 40 -sûrement une année capitale pour l'humanité, j'ai opté pour le laisser jouer avec la télécommande, qui vient présentement de servir de boomerang (si si c'est possible) et a été démembrée en deux parties, paix à son âme. Je sais c'est vil mais que voulez vous, on ne se refait pas. Je sens que je vais me faire scalper par mes filles ce soir, elles sont accro à x factor, va savoir pourquoi.

Mais ceci est une autre histoire. Quand on fait de multiples disparitions/retours de nulle part, on peut se permettre de faire des promesses de post sans donner de date:

- mes dix et huit ans matent x factor;

- mon pélerinage pour trouver un professionnel de santé qui ai un diplôme de  médecin;

- putain mon gosse se frotte encore les oreilles et déclenche sûrement sa dix-huitième otite;

- la journée à l'hosto pour désensibilisation au kiwi, alors qu'elle trouve que c'est dégueu un kiwi;

- comment j'ai loupé ma visite du post partum;

- comment mon interlocuteur cherche à comprendre en me regardant dans les yeux pourquoi j'allaite encore mon bébé de douze mois, avec remarques ad hoc;

bref que des débats passionnants, vous l'avez compris. Allez, hop, j'y vais, j'ai piscine olympique là maintenant.

5 février 2011

la semaine de la muerte

Et bien ça faisait longtemps et ça ne nous manquait pas, mais là on a fait fort.
Attaque massive de microbes en tous genres, et bien moisis ceux-là car on n'arrive même pas à s'en débarrasser, quelle poisse! Parfois je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui fait des incantations vaudoues, ça c'est vraiment méchant, mais j'ai appris de ma longue vie que la méchanceté et la perversité sont de ce bas monde.
Bref, j'ai attendu aussi d'être en province pour trouver un doc mémorable. Jamais vu ça de ma vie, et pourtant, je vais vous le dire, des docs, j'en ai rencontré plus qu'à mon tour.
J'arrive dans son cabinet avec mon 39° de fièvre, tremblant comme une feuille et parlant comme le parrain, j'aurais vendu père et mère pour rester au pieu et lui me rigole à la face genre ironie trop trop rigolote "on va vous arranger ça". Nan mais tu crois que je suis là pour quoi? Pour danser une petite valse dans ta porsche cayenne? Sans déc.
Bref il m'ausculte et me trouve une trachéite mit bronchite (vous saurez tout) et me donne un traitement de cheval tout en sachant que j'allaite toujours puisque c'est indiqué sur mon dossier.
Le mec: "vous allaitez encore?"
Moi: oui oui
Lui (attention c'est du lourd): Bah faudra penser à arrêter là pendant une semaine hein!
Moi: ben pourquoi (je vous prie)?
Lui: pour vous soigner.

Oh mon dieu qu'il est con.
Je n'ai pas envie d'arrêter d'allaiter et tous les médicaments qu'il m'a prescrits sont compatibles avec l'allaitement. Alors pourquoi arrêter?
Parce qu'à 10 mois, il est trop grand.
La vache (c'est le cas de le dire uhuh).

Sa collègue avait délicieusement soigné mon bébé trois jours apparemment, en diagnostiquant un début d'otite, un début de bronchite, une pharyngite mais que non, il n'avait rien. Allez, me dit-elle, un petit massage aux huiles essentielles, ça va guérir tout ça vite fait. C'est bon, ce n'est pas parce qu'on habite la province qu'on va se mettre à fabriquer des décoctions à base de plantes du jardin non plus.
Trois jours plus tard, bronchite mit double otite, et on est encore dedans.

Et mon Chonchon lui se tape une belle pneumopathie. Avec plein plein de sécrétions dégueus collées au fond des poumons. Wouh.

On a heureusement une pédiatre sympa, ouverte et compétente, mais par contre, je crois que ça devient urgent qu'on change de généraliste (j'hésite, la prochaine fois, je lui pique les clés de sa cayenne qui trônent sur son bureau?)

13 janvier 2011

DVS

Bon changer de région, ça n'empêche pas de continuer à s'occuper de ses gosses. Remarque dans le quartier de l'école, c'est un peu le laisse traîner ton fils style, donc on serait passés inaperçus, mais bon, je n'aurais pas pu m'empêcher d'avoir ce petit pincement au coeur.
Donc j'agis!
Nous sommes en plein dans les bilans pour Mini. Elle a 8 ans et on ne va pas dire que ça va en s'arrangeant...
Bilan orthophoniste: lecture ça va, orthographe niveau fin CP (elle est en ce2).
Bilan orthoptiste: gros défaut de convergence oculaire. Paf la claque dans ta goule à toi pour ne pas avoir réagi avant.
Bilan psychomoteur: penche pour une dyspraxie visuo-spatiale. Fausse gauchère. On dirait que son corps est tout mélangé.

Ma pauvre choupette.
On a demandé un rendez-vous en neuropédiatrie au CHU afin de pouvoir regrouper tous les suivis, toutes les rééducations - pour le moment on court. Le délai? On espère avant décembre. En attendant, et bien justement, il ne faut pas attendre. Alors on continue de courir.

Allez, hauts les coeurs les amis, ceci est un résumé fort succinct et quand j'aurai le courage, je vous détaillerai nos démarches, si ça peut aider quelqu'un d'autre...

12 janvier 2011

marcel rufo & co

J'hésite entre bloguer un truc rigolo et un truc sérieux.
Non mais j'hésite vraiment.

En fait, je vais me lancer une sorte de défi, celui de réussir à poster ici plus de trois fois dans un mois.

Pourquoi mon bébé de neuf mois est-il irrémédiablement attiré par la plante verte? Que je me mets à genoux, que je tripote la terre et hop qu'ai je donc vu là-bas, un papier qui traine? Allons le manger pendant que personne regarde! Chouette chouette chouette j'ai pu en bouffer un bout ouais.

Non ça craint, on a déjà lu des trucs comme ça 15000 fois sur la toile...

Mon problème, c'est que je suis très fusionnelle avec mon bébé, comme je l'ai été avec Chonchon. Je ne peux pas me résoudre à en être séparée... C'est une sensation  que je connais bien mais en même temps quelque peu effrayante dans cette société qui exige des petits qu'ils grandissent bien vite.
Ai-je tort ou raison?
Je me souviens de la sensation que j'avais eue lorsque j'avais laissé Chonchon, alors âgé de quelques mois (six je crois), et passé la journée loin de lui. J'ai cru mourir. Sur le coup, on essaie de ne pas y penser puis quand on revient à la maison, on subit un afflux de sentiments tellement forts, tellement intenses, tellement puissants qu'on se retrouve totalement désarmé.
Là j'avoue que je ne tente pas l'expérience, pas envie de revivre ce que j'ai exécré; j'ai la possibilité de le faire.

Je ne sais pas expliquer ce sentiment. Attachement? Lien fusionnel?
Qu'importe finalement.
Qui pour juger? On élève ses enfants comme on est? J'ai entendu aujourd'hui une remarque que je vous soumets: "qu'elle que soit la manière que vous avez d'élever vos enfants, au final ils seront comme vous êtes". Franchement ça a l'air exact au premier abord mais je ne suis pas sûre qu'en rentrant dans les détails, cela soit si vrai... On a tous des exemples dans un sens ou dans un autre. Vous croyez qu'un enfant aimé et respecté pourra devenir un sombre psychopathe? Un enfant maltraité ou subissant l'indifférence pourra t il devenir un adulte épanoui et pas névrosé?

Je me prends la tête, non? Mais tous les jours, je vois des gens qui maltraitent leur gosse et je ne peux m'empêcher d'avoir un regard empathique envers le petit. Difficile de ne pas faire de remarques... Mais l'éducation, cela fait partie de la sphère privée.

(oui j'avoue j'ai regardé l'émission de Marcel Rufo sur la 5, ce gars m'horripile mais au bout du compte, ce qu'il répond aux gens remplis de bonne volonté, c'est juste une question de bon sens.)

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