fuck my bronches (ou bronches of fuck, tout dépend)
Le retour de la machine à drogues, chapitre 543.
Ou le nébuliseur pneumatique, c'est comme on veut.
Je me suis toujours trouvée cruche avec le masque sur la tronche, me faisant passer les médocs dans les poumons et me mettant par la même occasion dans un état second. Jusqu'à présent, personne n'a cherché à profiter de la situation.
Et oui, j'ai encore chopé une merdouille et c'est de plus en plus difficile de me soigner. J'ai développé pas mal de résistances aux antibiotiques, la cortisone j'en ai bouffé des kilos (direct dans les bajoues et les poignées d'amour). Le doc est assez affligé de la propension qu'ont mes poumons de tout attraper, tout descend direct dedans, mes bronches ne ressemblant plus à grand chose. Du coup, pour l'instant, c'est machine à drogues, tout devant s'améliorer vite pour éviter une nouvelle hospitalisation.
Hier, j'allais à peu près bien le pire, je toussais comme le commun des mortels qui s'attrape une bonne crève, sauf que je ne sais pas faire un rhume banal, un mal de gorge lambda se transformant en bronchite, le plus petit des crobes dévaste facilement mes bronches, et je me retrouve encombrée comme pas possible.
Qu'est ce que ça peut me gonfler! Si je puis dire ainsi. Je me suis fait vacciner contre la grippe saisonnière, espérons que je ne la chope pas cette année (contrairement à l'année dernière). Mon doc, oui encore lui, va commencer à croire que je l'aime d'amour. J'ai du le voir au moins cinquante fois cette année. Ne cherchez plus le trou de la sécu...
J'ai un peu la trouille de droguer mon bébé... Je songe à des thérapies alternatives maintenant, sérieusement! Tout y est passé niveau médocs, et je ne vois pas d'amélioration franche. A part vivre là-haut dans la montagne, ce qui ne m'emballe pas plus que ça dans l'absolu mais que faire? Je ne sais plus.
Désolée de me plaindre sur ce blog, j'essaie d'épargner au maximum mon entourage. J'espère qu'ils n'entendent pas trop jurer uhuh. Pour ce qui est de facebook, j'ai renoncé à y parler d'une quelconque manière de ma santé, on ne connaît jamais assez les gens, très peu savent ce qui m'est arrivé au printemps dernier et j'avoue ne pas en parler facilement. Pour le moment, le quasi anonymat de cet espace me convient parfaitement.
C'est la vie!
PS: destiné à une personne qui se reconnaîtra. Did you see THIS? Oh yeah!!!