iiiiiiiiiiiih
C'est quoi cette météo pourrie? Quatre milliards d'allergènes au mm², un temps lourd comme une chappe de plomb, mon pikolys s'affole! Obligée de me droguer pour passer des journées presque normales, un coup de nébuliseur, un coup de symbicort, un coup de prednisone, et dès que je fais un truc, paf, mes poumons ne suivent plus. Monter les escaliers est devenu une discipline olympique.
Ce matin, j'avais tellement de mal à respirer que je n'arrivais même pas à me lever pour attraper mon médoc. L'impression qu'un énorme étau m'emprisonne au niveau de la poitrine. Sympa! Mon pneumo m'a sorti qu'il ne servait à rien que je souffre, qu'il suffisait juste que je prenne PLUS de médicaments, mais je fais comment quand la dose maximale de la journée est dépassée? Là je prends le bricanyl en plus, alors que je ne suis pas sensée le faire. Il est gentil le pneumo, mais j'ai l'impression qu'il n'entend pas ce que je lui dis. Quand je ne fais pas d'effort et que la météo est favorable, tout va bien. Sinon, c'est l'angoisse et le pire, c'est que j'ai tendance à paniquer quand je recherche mon souffle, ce qui n'arrange rien. Difficile de rester zen, pourtant je sais qu'il le faudrait...
Ce n'est pas prudent d'aller au boulot, je le sais. Mon état depuis trois jours est instable. Essoufflement, fatigue, (et je crois que j'ai aussi chopé une angine, peux rien avaler sans dire mais aïeuh), la dernière fois que j'ai fait ça, ça ne s'est pas spécialement bien terminé. Mais demain, c'est le jour de mon inspection, j'ai tout préparé (presque) et ça fait un peu laxiste de ne pas y aller.
Je ne sais plus quoi penser. Juste envie d'exploser et de crier "ça suffit maintenant lâchez moi!"