cartons's way of life

Chez moi, il y a du carton partout.

C'est un labyrinthe moyennement esthétique qui sert actuellement de décoration à notre intérieur. C'est dingue ce qu'on peut accumuler comme petits trucs et gros machins au fil des années!

D'ailleurs, c'est la première fois qu'on déménage avec les enfants, la dernière fois, c'était il y a neuf ans...

Là, je profite donc de ma pause cartons pour laisser ce message passionnant. Pas le temps de prendre des photos. Les filles en profitent pour se chamailler puissance quinze milliards, sujet du conflit de base: un ballon playmobil.
Et sans dénoncer personne, j'en connais qui prennent des jours de congé (hier donc) et qui, au lieu de faire des cartons pour rendre service à la communauté familiale pendant que les enfants sont à l'école, vont courir puis regardent Matrix paisiblement sur le canapé. Je ne vise personne, oulà!

Sinon, j'ai eu ma visite chez le pneumo hier.
Je peux officiellement retourner bosser! Yes!
Par contre, je l'ai trouvé très désagréable, pas sympa du tout, avec ce détachement qu'on parfois les médecins vis-à-vis d'évènements physiques qui affectent aussi le psychologique. Il m'a dit que ma GEU était "une chance" car c'était "sûrement malformé" et que je devais bien le prendre... Qu'il n'y avait aucun hasard,  aucun déterminisme et surtout pas dans le corps humain. Que si c'était resté "coincé", ce n'est pas sans raison, et surtout pas la "faute à pas de chance"'. Le tout sur un ton ironique, j'ai eu du mal à faire de l'humour (ma sinistritude naturelle). Bon, dans le fond, c'est sans doute pas faux, mais je n'avais pas du tout envie d'entendre ça hier, et surtout pas envie de craquer devant lui (ce qui est arrivé, puisque pour l'instant, j'ai tout pris sur moi). Bref, je suis sortie de là super perturbée, parce qu'en plus il m'a engueulée car j'avais des peak-flows tout pourris, comme si j'y pouvais quelque chose. Je n'y peux rien si le matin je respire comme un phoque, après ça va mieux hein, mais le matin, c'est moyen (ah ah ah).
Tout ça pour dire qu'il m'a bien gonflée. La vie n'est pas faite que de mesures et de trucs logiques, sinon on s'enquiquinerait sévère, mais apparement, là dessus, on n'était pas sur la même longueur d'ondes.

Comments

[Mahie]

Oh comme je te comprends! L'avant dernière fois je suis sortie de chez mon toubib en pleure (pas craquée devant lui, hein, il me tétanise trop faut croire) et la dernière fois je me suis faite tellement engueulée (enfin j'imagine qu'il pense qu'il m'a "encouragé") d'être dépressive (ben si) que j'étais hyper déprimée en sortant alors que j'y étais entrée toute fière "d'aller mieux".
Du coup je sais pas si je peux dois ou pas retourner le voir demain... J'ai super mal au ventre et au dos... Pas envie de voir un nouveau toubib et de lui expliquer "tout"? Pfou je déteste les médecins autant que j'en ai besoin...
En tous cas c'est cool que tu puisses retourner bosser. Mais c'est vrai qu'un jour ça défoulerait d'engueuler un toubib ;-) Allez, courage!

[Amelie]

J'aime pas les médecins en général... mais surtout je hais ceux qui t'expliquent la vie. Ou pire qui se moquent "gentiment". ça m'énerve, ça me donne des envies de meurtre.